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Franck Gastambide accusé de violences sexuelles et psychologiques par six femmes : le cinéma français secoué

Franck Gastambide

Paris, 21 février 2025 – L’acteur et réalisateur Franck Gastambide, connu pour ses films « Taxi 5 » et « Medellin », fait l’objet de graves accusations. Une enquête publiée par Mediapart révèle que six femmes, dont trois de ses anciennes compagnes, l’accusent de violences sexuelles, physiques et psychologiques. Ces témoignages ont provoqué une onde de choc dans le monde du cinéma français et au-delà.

Des accusations multiples et précises

Parmi les six femmes qui ont pris la parole, certaines dénoncent des agressions sexuelles tandis que d’autres rapportent des comportements abusifs et du harcèlement psychologique. L’une des plaignantes affirme que Franck Gastambide aurait eu des gestes inappropriés à son égard, notamment en frottant son sexe sur sa main sans son consentement.

Marion Seclin, comédienne et militante féministe, fait partie de celles qui ont témoigné. Elle dénonce une relation marquée par des épisodes de violence psychologique. D’autres victimes racontent des scènes similaires, insistant sur la pression morale et les comportements toxiques qu’elles auraient subis de la part du réalisateur.

Une réaction attendue de Franck Gastambide

Jusqu’ici, Franck Gastambide n’a pas réagi publiquement aux accusations. Son entourage reste également silencieux, ce qui alimente les interrogations sur la suite judiciaire et médiatique de l’affaire.

Si l’acteur choisit de s’exprimer, il devra répondre à des questions pressantes sur ces allégations. S’il les conteste, son silence prolongé pourrait être perçu comme un aveu implicite aux yeux de l’opinion publique.

Un climat de prise de parole dans l’industrie cinématographique

Cette affaire s’inscrit dans un contexte où de nombreuses victimes osent dénoncer les violences subies dans le milieu du spectacle. Depuis le mouvement #MeToo, les accusations contre des personnalités du cinéma se sont multipliées en France, mettant en lumière des comportements longtemps passés sous silence.

L’affaire Gastambide rappelle celles qui ont touché d’autres figures du septième art. Ces dernières années, plusieurs cinéastes et acteurs ont été mis en cause, certains déconstruisant leur carrière en raison des accusations portées contre eux.

Une réaction de la profession attendue

Le monde du cinéma n’a pas tardé à réagir face à ces révélations. Plusieurs associations de lutte contre les violences sexistes et sexuelles ont appelé à une prise de conscience collective et à des mesures pour protéger les victimes.

D’autres personnalités du milieu artistique ont pris position. Si certains préfèrent attendre plus d’informations avant de se prononcer, d’autres expriment leur soutien aux victimes. L’ampleur de cette affaire pourrait entraîner des conséquences sur la carrière de Gastambide et sur l’industrie du cinéma en général.

Une enquête judiciaire possible ?

Aucune plainte officielle n’a encore été déposée, mais la justice pourrait décider de se saisir du dossier. Si des preuves et témoignages solides sont présentés, une enquête judiciaire pourrait être ouverte contre Franck Gastambide.

Ce procès médiatique soulève également la question de la présomption d’innocence, un principe fondamental qui doit être respecté. Néanmoins, les témoignages de plusieurs femmes donnent une résonance particulière à cette affaire et renforcent le besoin d’une prise de parole publique de l’accusé.

Vers un changement dans le cinéma français ?

L’affaire Franck Gastambide est symptomatique d’un bouleversement profond dans l’industrie du cinéma. Les voix des victimes trouvent aujourd’hui un écho plus large, et les acteurs de l’industrie sont poussés à revoir leurs pratiques.

Reste à voir quelles seront les conséquences de ces accusations sur la carrière de l’acteur et réalisateur, ainsi que sur la perception du public et de ses collaborateurs. Ce dossier pourrait marquer une nouvelle étape dans la lutte contre les violences sexuelles dans le monde du spectacle, imposant une plus grande vigilance et des mesures plus strictes contre les comportements abusifs.

D’ici là, la parole des victimes reste au centre des débats et appelle à une réflexion sur la protection des femmes dans tous les milieux professionnels, y compris le cinéma.

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